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Night - « Vous avez des souliers de bal et les pieds léger, moi j'ai le cœur lourd. »
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MessageSujet: Night - « Vous avez des souliers de bal et les pieds léger, moi j'ai le cœur lourd. »   Night - « Vous avez des souliers de bal et les pieds léger, moi j'ai le cœur lourd. » EmptyLun 1 Aoû - 22:14
NIGHT COURSEVENT
« Des souffrances pour mieux vivre. »


♦ Age : Deux longs millénaires.
♦ Surnom : x
♦ Sexe :  F.
♦ Race : Polymorphe.
♦ Alignement : Mauvais.
♦ Lieu de naissance : Quelque part dans l'Empire.
♦ Groupe : Autres.
♦ But : Conquérir le monde ? '-'

DESCRIPTION PHYSIQUE
« Je n'oublierai pas ton visage, je n'oublierai jamais ta voix. »
Sa morphologie en général, de taille plutôt moyenne, fine, trop même, il est facile de reconnaître les gens qui ont souffert à un moment de leur vie, elle fait partie de ces gens là, aux côtes apparentes, aux os visibles. Des bras fins sans muscle, de même pour ses jambes qui elles par contre sont très légèrement musclées. Mais malgré tout cela elle est loin d'être dépourvue de formes avantageuses mais sans tomber dans l'excès.

Son visage se trouve encore dans l'enfance, souvent accompagné d'un air mi-moqueur mi-enfantin, elle manipule ses lèvres et ses yeux à volonté, les années lui ont appris à maîtriser parfaitement ce corps.Pouvant passer sans problème de agressivité au calme de façade. Ses yeux quand à eux sont d'un bleu électrique la plupart du moment, mais quand elle est fatiguée ou malade ils prennent une couleur très foncée, du reste si elle est énervée ils prendront une teinte bleu ciel., toujours très expressifs. Quand elle pleure, ça sera toujours silencieusement, comme si les larmes ne faisaient que sortir de se corps.

Ses cheveux, eux, sont noirs, avec quelques reflets aile-de-corbeau, soigneusement entretenus, le plus souvent détachés et qui descendent jusque sur ses reins. Quand elle les attache elle à tendance à se faire une tresse qu'elle roule pour attacher le tout avec une pince, cela la vieillit et lui donne un petit aspect sévère, c'est la coiffure réservée aux grands moments.

Une peau pale presque translucide typique de la vie en intérieur, mais détrompez-vous cette dernière peu prendre assez facilement un teint légèrement halé. Sans défaut visible.

Pour parler de ces vêtements elle ne porte que des robes, blanche ou noire, pour faire ressortir ses yeux si particuliers. Ni trop longue, ni trop courte. Sans ornement particulier de plus qu'elle reste le plus souvent pieds-nus. Quand aux grandes occasions, elle préférera les lourdes robes, les parures d'or et d'argent, les coiffures et un plus complexes, les chaussures à talons et le maquillage. ça reste une fille après tout.

Quand à son allure générale ? Ce n'est pas le genre de femme que l'on oublie généralement, une allure soignée, élégante, comme si chaque geste était calculé, toujours droit, jamais avachie. Et elle sait très bien plaire, prudence.

Sa voix quand à elle est mélodieuse, typée avec l'accent sucré des polymorphes du nord, elle sait tout aussi prendre un ton froid, manipulateur, impérieux, et elle n'a pas sa langue dans sa poche, et sait très bien comment manipuler et dire aux gens ce qu'ils ont envies d'entendre.



DESCRIPTION MENTALE
« N'espérez jamais être heureux, n'osez même pas croire que vous l'êtes. »

« Dans chaque homme, il y a deux chiens qui se battent.
L'un est bon, l'autre est mauvais. Tu sais lequel gagne ?
Celui que tu nourris le mieux. »

Peut-être n’ai-je jamais, vraiment.. Souffert. Était-ce le coût de la vie en elle-même ? Était-ce un douloureux souvenir, celui d’un amant au sourire mielleux ? La souffrance était, est, sera, une chose intouchable que l’on ne peut atteindre. Elle ferait presque rêver, le désir de la posséder ne s’essouffle jamais. Mais quand on la possède c‘est comme d’essayer d’arracher une catin de son client, ça s’accroche et ça reste. Que faire ? Attendre ? Souffrir en serrant les dents ? Essayer de partager sa douleur dans le mauvais sens ?

Et c’est comme ça.. C’est salop, c’est mauvais, c’est.. Horrible. Mais la souffrance est plaisante, sa compagnie berce les mœurs pour mieux faire mal autre part. La souffrance, c’est sacré. Nous sommes tous masochistes. Certains diront que non, ce sont des menteurs. Car je n’ai pas honte d’être masochiste, non je le revendique car j’assume. Cette pensée me fait souvent sourire. Masochiste vers l’avenir. Nous aimons nous faire plaindre, nous aimons être le centre d’intérêt car nous sommes de rats, de la vermine ; on en veut encore et toujours. On aime promettre et se dérober dans une habile pirouette. Je vous laisse vous détruire petit à petit, c’est.. Distrayant. Saloperie de catin, va..

Je cède souvent sous mes propres caprices, c’est un vice d’on je ne parviens pas à me détacher. Nous avions – et nous aurons – les doigts entremêlés marchant vers le destin. Je ne renonce à aucune partie de moi-même comme ça ; je la chérie, je trouve la faille et je la rejette. J’essaye constamment d’obtenir un semblant de plaisir. C’est tout.

Anarchiste ? Révolutionnaire ? Certainement pas. Je me qualifierais dans un certain sens de dictatrice ; même si vous restez libre de penser. Je suis sournoise pas malade.

La médiocrité est un point insensé de la bêtise des êtres-vivants en général, on plonge, on coule. Sans vraiment pouvoir sortir la tête hors de l’eau. C’est tellement.. Pitoyable. C’est tellement con,. On a envie de mourir de honte après ça. Cependant, je garde la tête haute, rétorquant les insultes, enfermée dans mon narcissisme et ma grandeur. Un exercice qui pourrait vous prendre au dépourvu, comme il me distrayait, voir m’amusait. C’est aussi effrayant que de rire de soi-même, de rire des autres, de ceux qui vous ont tendu la main. Refusez la d’un geste sec, un brin provoquant et le regard brillant, celui de Renart ( Renart étant le nom d’un personnage, son orthographe est donc différente ) quand il s’apprête à dérober la nourriture du paysan qui meurt de faim. C’était certainement mon héros préféré, même si je préfère le pêché d’Ulysse, celui de goûter à la magicienne en oubliant les nuits passées avec sa femme. Ou bien le narcissisme d’Achilles, porté sur une vague de grandeur que le dépassait et qui finit par l’engloutir dans des ténèbres insondables.

A quel point la grandeur me dépasse ? Je l’ignore.

Je peux peut-être vous sembler facile en surface, mais dure à deviner, non ? Croyez-vous en Dieu ? Moi, je me contente de croire en moi, c’est amplement suffisant. Vous verrez que je n’obéis qu’à moi-même, les ordres ne pénètrent même pas mon esprit. Non, ordonnez moi quelque chose et je vous ignorerai superbement, que cela vous en semblera plutôt déroutant.

Vous voyez un iceberg ? Il y a la face visible, celle qui est belle, magnifique, attirante. Et celle que l’on ne voit pas, dure, blessante et dangereuse.

Voyez-vous, sans me vanter, je suis d’un physique qui me semble plutôt satisfaisant, du coup les gens ne se méfient pas de cette gueule d’ange, surtout quand cette dernière peut me permettre d’obtenir ce que je veux. Grave erreur mes agneaux, grave erreur. Car sous mon regard séducteur, se cache la partie mauvaise, celle qui domine, je pense souvent que quelques coups de cravaches peuvent remettre dans le droit chemin, si vous me suivez.. Personne ne se trouve au-dessus de moi.

Disons que la cruauté peut être quelque chose qui me satisfait, c’est à la fois distrayant et poétique. Profond, dirais-je. Car le mot cruel – si beau, si intouchable, la perfection en elle-même.. – est un art. Il faut parvenir à le toucher. J’y suis parvenu avec les années et me voici maîtresse de cette personnalité.

Personne n’atteindra mon niveau, peut-être seulement dans vos rêves, peut-être pas. Car j’habite souvent les rêves des gens.

Et pourtant je ne m’attache pas aux gens, vous devenez rapidement de la poussière que je balayerais sans sentiment. Vous allez mourir un jour, avant moi – bien entendu, vous redeviendrez un simple morceau de ciel et je continuerai à vivre.

Aimer dites-vous ? Je n’aime pas, je ne déteste pas non plus, ce sont les deux même facettes d’un seul sentiment. Passez une simple nuit avec moi, vous ne serez qu’une stupide forme de revenu, une fois que vous m’aurez tout donné, je m’en irais, car plus rien ne me retiendra. Certaines vous diront qu’en amour je suis parfaite, que je ne préoccupe que d’elles. C’est faux.. Il ne s’agit que d’une forme d’égoïsme bien à moi.

Car oui, je suis égoïste et orgueilleuse, pourquoi nier la vérité ? Je me fiche de ces richardes, de mes amants dévoués corps et âmes ! Qu’ils pourrissent en enfer pour ces plaisirs d’une nuit, sans attente de lendemain.

Je peux revendiquer des choses, moi.. J'ai pourtant réussi à atteindre les sommets, mais je sais très bien que je peux crever à chaque instant de ma vie, finissant en enfer avec les gens que je déteste comme je me hais.

Vous découvrirez, peu à peu, un être qui ne vous plaira que très peu.


HISTOIRE
« Ça y est, elle est morte. Je devrais être soulagée, mais je ne suis pas soulagée. »

« Chacun de nous a sa blessure : j'ai la mienne
- Toujours vive, elle est là, cette blessure ancienne -
Elle est là, sous la lettre au papier jaunissant
- Où on peut voir encore des larmes et du sang ! »

Je me présente, Night Coursevent, née un certain sept décembre, lors du plus long hiver que le pays est connu et qui durait depuis bien trente ans, la vie n'était pas facile, chaque nuit emportait son lot d'âme. Le pays dans lequel j'ai grandis c'était Esmeleria, pays sous le cruel règne d'Hurrikan Coursevent, qui non content de taxer jusqu'au sang son peuple, prenait les hommes qui par la partait sur le champs de Bataille, et ne revenait jamais. Cette guerre durait depuis trop longtemps.

Je ne me souviens guère de mes parents si ce n'est de ma mère, une grande brune, plutôt mince, la peau blanche, fatiguée elle aussi par la guerre. J'avais une grande sœur, une grande blonde, qui savait déjà comment plaire.

Mais c’est certainement ma mère qui m’a le plus marqué, le dos voûté par le travail, les articulations raidies par l’effort, un sourire à en faire pleurer le diable. De la passion et des larmes pour chacun de nos actes.. Puis elle est morte.

Je n’avais pas la prestance de ma mère, j’étais plutôt commune avec mes cheveux noirs toujours emmêlés comme pas possible et mes vêtements pleins de poussière et de boue. Je n’avais jamais prêté attention à mon apparence. Je n’étais qu’une gamine semblable à cent autres. Je courais partout où je voulais, j’ai erré des années dans la poussière des chemins et l’herbe des prés.

Je ne me souviens pas d'avoir pleurer un seul instant, ce n'était pas comme si l'on avait donner son nom à une place, changer des lois pour elle, non, elle était juste morte, elle était redevenue un morceau de ciel bleu et nous avions du nous forcer pour continuer à vivre.

J'avais du me résoudre à m'engager à mon tour, comme ces jeunes hommes, qui partent pour ne jamais revenir, je suis partie, je n'ai rien dit à personne. J'ai fait mon chemin. J'ai grimper les échelons de l'armée à la seule force de mon épée, j'étais sauvage, sans pitié, et la mort ne voulait pas de moi. Je commençait à prendre goût au pouvoir que je gagnais.

Puis un beau jour, j'ai fini par rencontrer notre dictateur, je me suis retenu de lui sauter à la gorge ou de lui hurler que son peuple meurt en son nom dans une guerre qui n'est pas la sienne pendant que lui se prélassait à la capitale. J'ai tenu, je n'ai rien dit, pendant que ses yeux violets, me scrutaient comme si je n'étais qu'un morceau de viande.

Ma mère m'avait raconter que mon père était un de ses nobles qui prennent quand et qui ils veulent, je n'arrivais pas à me dire que c'était lui, il me dégoûtait, c'était tout ce qu'il représentait pour moi. Le fait d'être un bâtard comme un autre ne me dérangeait pas, mais porter son nom un peu plus.

Il me proposait un poste loin du front et des morts sur les frontières, je pourrais faire partie de la noblesse, me prélasser dans le luxe, puis m'arranger comme je pourrais pour monter encore plus haut, c'était presque tentant. J'acceptais, et dans la foulée il me foutait dans les patte un mariage arrangé sorti de nulle part.

Ce mari ne me dérangeait pas vraiment, mais il me répugnait, les rares fois où après les combats il parvenait à se hisser jusqu'à mon lit et à me prendre, passe encore que c'était rapide. Et quelques temps plus tard je me découvrait les joies de la maternité qui arrivaient à me sortir de mon quotidien ennuyeux.

Plus cette enfant grandissait, plus j'en venais à la détester elle aussi, elle ressemblait à son père, le même physique, le même caractère enjoué. L'homme qui repart au front, et qui ne reviendra pas.

Je vais te raconter une histoire, c'est l'histoire d'une petite fille qui rentre de l'école un sac de bonbons à la main, un garçon à peine plus vieux qu'elle la bouscule et lui prend son sac de bonbons. Le soir, elle parle à sa mère, ne comprenant pas comment il avait pu être aussi méchant, sa mère lui explique qu'il faut savoir pardonner, que le garçon n'a peut-être pas autant de chance qu'elle. Le lendemain, elle va à l'école un sac de bonbons à la main, elle recroise le petit garçon et lui a tendu le sac en souriant. Qu'à t'il fait d'après toi ? Et bien il a partager le sac de bonbon avec la petite fille.

Un jour, elle dînait en tête-à-tête avec ce père qu'elle détestait, il avait bu, elle était pressée d'en finir avec ce repas, sa fille boudait devant son assiette. Elle jetait un regard inquiet vers sa fille, sachant que le moindre mot pouvait provoquer la colère du polymorphe. Elle tremblait manquant de lâcher sa fourchette, elle demandait du ton le plus sûr possible à sa fille pour qu'elle monte dans sa chambre. Elle le suivait du regard, il allait se resservir un verre, il gueulait comme l'on gueule en fin de nuit dans les tavernes. Elle ne disait rien, elle fixait le plafond, dans l'angoisse, ignorant s'il criait sur elle ou sur n'importe quoi d'autre. Elle caressait du bout des doigts son ventre, sous l’étoffe riche de sa robe. Elle fermait les yeux, comptait jusqu'à dix et se levait se dirigeant d'un pas rapide vers la sortie.

Maintenant, je vais te raconter une autre histoire, écoute bien elle va te plaire celle-ci. Un jeune femme rentre d'une mondanité. Arrive un homme plus grand et plus fort qu'elle. Son regard est sombre et sans fond.

Ça, ça aurait pu bien se passer sil ne l'avait pas rattraper, il avait de la force et le bras qu'il tenait souffrait. Elle lâchait un soupir douloureux mais ne levait pas les yeux. Elle savait comment tout cela, mais cette fois ci elle trouve la force de se débattre, mais sans le regarder, il détestait qu'on le regarde, c'était pire que de le défier.

Il frappait, il n'avait aucune pitié, elle ne le suppliait pas, elle ne criait pas, elle se contentait de pleurer silencieusement, elle avait l'impression que cela durait, des heures, et quand sa conscience frôlait le vide, les coups cessaient, et elle sombrait grâce à la douleur. Elle eut juste le temps de le voir prendre les escaliers qui menaient à l'étage.

Lorsqu'elle revenait à elle, sa tête lui faisait mal, son ventre aussi, mais le contacte froid du marbre adoucissait la douleur. Elle parvenait à se lever avec grand mal, ça cognait dans sa tête, elle était encore un peu dans le brouillard. Elle appelait sa fille, une fois, deux fois, le plus fort qu'elle pouvait malgré sa voix enrouée par les larmes, pas de réponse.

Elle parvenait à se hisser jusqu'en haut des escaliers, elle relançait son appel, sa voix devenait plus désespérée. Elle se hâtait jusqu'à la chambre de sa fille, qui était close, elle ne l'était jamais avant. Elle comprit, et tambourinait à la porte, puis après un long moment elle se laissait glisser le long de la lourde porte en bois, laissant ses larmes s'échapper.

Plus tard, quand le calme était revenu, elle berçait sa fille qui était assise sur ses genoux, aucune de deux ne disait quelque chose, le silence régnait en maître. Elle déposait un baiser sur la tête de l'enfant et jetait un regard mauvais, froid et un peu possessif dans le vide.

Et dans la douleur elle entend la voix de sa mère qui lui avait dit un jour qu'il faut savoir pardonner, elle pardonne, mais.. Elle n'oublie pas.

Elle l'observait, cet homme qu'elle détestait, son animosité pas dissimulée, ses yeux lançait ne le quittait pas et tout juste il levait les yeux de son livre. Puis elle jetait un coup d’œil à la pièce, immense, bien assez grand pour supporter un combat entre deux dragons. Elle reculait, puis se transformait, pas vraiment le genre de dragon qu'on peu croiser dans la nature, fine un peu haute sur patte, en longueur, une encolure courte, tout cela à la manière des chevaux.

Elle bondissait sans réfléchir, griffes et crocs en évidence. Mais il était déjà fin prêt à l’accueillir, il faisait bien le double de la taille de la femelle, dans la même morphologie et d'une couleur gris fer. Le combat ne dura pas, il avait l'habitude des blancs becs qui venaient l'affronter. Et bientôt la polymorphe s'écroulait, en sang, et ne tardait pas à reprendre forme humaine.

Il l'attrapait par les cheveux et la traînait jusqu'à la chambre, elle se débattait farouchement, mais la force lui manquait, malgré la peur qui l'augmentait.

Il attrape la femme, elle tente de se débattre mais rien n'y fait, l'homme la viole, la passe à tabacs et la laisse pour morte.

...

Elle souffre et dans son agonie elle entend la voix de sa mère qui lui a dit qu'il faut savoir pardonner. Alors elle survit, elle pardonne, mais elle n'oublie pas.


Et puis, un jour elle croise à nouveau cet homme, lui il ne se souvient guère d'elle, mais elle, elle ne l'a pas oublier.

Elle sortait discrètement un morceau de papier plié, versait son contenu dans le verre de l'homme, elle se souvenait, pour n'importe quel polymorphe le poison était une arme de femme, ou d'eunuque, aux choix. Elle lui fit signe de la suivre, se dirigeant à l'étage.

Alors elle s'approche de lui au plus près..

Une fois dans la chambre, elle laissait retomber ses vêtements, d'une manière élégante et calculée, elle le poussait sur le lit et se postait au-dessus de lui. Puis elle lui liait les mains au lit, son regard ne le quittant pas une seule seconde, elle retirait son foulard et elle le bâillonnait.

Jusqu'à tenir sa vie entre ses mains.

Elle savourait ce moment, avant de sortir une dague, qu'elle avait précautionneusement cachée auparavant, la glissant vers le cou de cet homme qu'elle détestait, savourant sa peur naissante. Elle prit la parole, d'un ton sûr, froid :

- Qu'à t'elle choisi d'après toi, hein, la justice ou la vengeance ? -

Quelques siècles plus tard.

Je n'ai pas réfléchis à la suite des événements, je ne vais vous dire que les principaux, la guerre s'est enfin terminée mais à mon grand malheur, pas en ma faveur, le conseil m'avait prévenu pourtant, nous n'aurions jamais du tenir tête à ce Harald, qui nous faisait la guerre depuis si longtemps. La guerre s'est terminée à même le palais dans un bain de sang, l'on parlait du règne tumultueux de mon père, mais lui a fait plus de victimes en une seule nuit que pendant toute la guerre. De suite, j'ai détester cet homme, son air d'étranger, sa peau basanée, son visage d'ange et des yeux de serpents. Sans parler de son air triomphant.

Il avait unifié tout les autres pays sous sa bannière, il l'avait l'Empire et à son nom. Première décision de sa part, s'arranger que tout les Coursevent mâles en âge de se battre - ou non - d'ailleurs, soit purement et simplement mis à mort. Moi ? Réduite à trois fois rien, une favorite exotique.

Ainsi il pensait écraser tout source de résistance. Pas sûr.

Que va-t-elle choisir d'après toi, hein, la justice ou la vengeance ?


Codé par Heine © Tout droits réservés
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